L'AFFICHE DU FILM DEVOILEE! [Nos Etoiles Contraires]

Aaaaaaaaaaaaah! :D Je suis juste en totale admiration devant l'affiche de The Fault in Our Stars! Elle est sublimissime au possible! Tellement hâte de voir le résultat de la réadaptation filmique!




Et pour le plaisir de se replonger -d'une certaine manière s'entend- dans Nos Étoiles Contraires...


LA COUVERTURE DU TROISIEME TOME DE LA SELECTION DE KIERA CASS! =)

Aaaaaaaah! On l'attendait tous avec impatience! Il y a quelques jours de cela, la couverture du troisième et dernier tome de la Sélection a été dévoilée (en V.O bien sûr)! =D Je vous laisse l'admirer, car elle juste SUBLIMISSIME!
Qu'en pensez-vous?



 
(Pour (re)découvrir ma Chronique du premier tome de la série cliquez sur la couverture)


UNE PLANETE DANS LA TETE - SALLY GARDNER [Chronique]

 
Une Planète dans la Tête
Sally Gardner

Gallimard Jeunesse
Le 26 Septembre 2013
256 pages
14,90 €

Quatrième de Couverture:
Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lit d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?


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Ma Chronique:

Une Planète dans la Tête, c'est un presque coup de cœur qui possède un certain nombre de points positifs importants mais tout de même quelques négatifs. Je sors de ce roman sans trop savoir si l'histoire, a pour moi un sens ou non. Dans l'idée que je ne sais si je suis passée complètement à côté ou tout l'inverse. Bref, je nage dans ce flou total, que l'on découvre au fil des pages. Un roman qui vaut le large détour pour sa richesse ainsi que l'écriture, langue étrange et poétique de l'auteure...

L'histoire de Standish est tournée principalement sur de nombreux secrets, notamment "que se trouve derrière le Mur?"  ou encore celui de l'Homme de la Lune, caché dans les profondeurs de la cave de Papou -qui n'est autre que le grand-père de Standish... Une succession de mystères et d'énigmes où personnages comme lecteurs sont plongés dans l'Ombre du Secret. Tout part d'un évènement marquant, celui du premier homme ayant marché sur la Lune. Vient alors tout une remise en question sur cette vérité que l'on cherche à découvrir au fil des pages...

Ce roman sort triomphalement des chemins battus, absolument hors du commun, il est tiré dans l'originalité. TOUT dans cette merveille suinte d'originalité. Originalité qui d'ailleurs prend une majuscule tant ce mot représente l'histoire de Standish. Chacune des pages en possède généreusement et prend certaines proportions dans le récit. C''est d'ailleurs ce qui fait de ce roman toute une beauté.

Tout d'abord, il y a la narration du roman... Narration à la fois étrange, qui aux premiers abords de l'histoire nous semble presque incongrue et où il est facile de nous perdre. Nous avons droit à des flashbacks, retours en arrière dans le récit aux moments les plus inattendus. On passe du coq à l'âne, d'une ligne à l'autre. Ou encore faut-il s'attendre à trouver des "chapitres" (appelons cela ainsi) de quelques lignes. Je vous avoue que cela est perturbant pendant un laps de temps, surprenant même. Tout cela pour vous montrer le genre de narration que possède ce roman. Certains diront un presque "journal intime"... J'insiste sur les guillemets!
Finalement, on se prend vite au petit jeu de l'auteure, car sachez que dans ce roman, tout n'est que "petits jeux et amusements" de sa part! Ce roman comporte donc quelques petites surprises des plus déconcertantes... C'est une façon à elle de nous plonger dans son univers pour ne pas dire nous l'imposer. Originalité rime avec étrangeté et je pense qu'il faut prendre quelques dispositions avant de sombrer dans ce roman exaltant! Alors un petit conseil, accrochez-vous dès les premières pages, de manière à ne pas perdre le fil car ce roman demande une attention toute particulière!

Comme je disais précédemment, les flashbacks que l'on peut trouver tout au long de notre lecture peuvent s'avérer assez gênants au début... Puis plaisant par la suite. Cependant, nous nous trouvons perpétuellement dans ce flou renommé Inconnu. Je pars de l'idée que l'auteure met très largement de côté tout sujet de descriptions quelconques et passe tout détails possibles de figurer dans son roman. Aimant beaucoup la description sensorielle ou environnante je n'ai pu trouver ce bonheur au fil des pages. Et pourtant cela ne m'a aucunement gênée ni déçue. Bien au contraire, cela était... Original! Car comprenez que ce même bonheur est comblé par autre chose dans l'histoire. Je ne saurai dire par quoi, peut-être par le style propre à l'auteure. Style étranger et jamais lu pour ma part. Dans le sens où il sort du commun une fois de plus!
Qui plus est, ce roman se lit d'une rapidité ahurissante et triomphale! On a cette vague impression de ne pas avoir encore ouvert le roman lorsqu'il est déjà fermé! Ce n'est pourtant pas pour autant que nous n'avons pas eu la possibilité de ne pas s'en être imprégnés et abreuvés convenablement! A l’inverse, je trouve cela merveilleux que l'auteure en un temps-record puisse autant s'insinuer en nous de manière profonde et intense. Cela est même admirable! Oui, je suis en vénération totale devant une telle réussite!
Pour en venir au fait, je pense que si il y avait possibilité de résumer ce roman en une formule presque mathématique -enfin mathématiquement-littéraire!- en voici ce le résultat: Histoire-restant-un-tant-soit-peu-floue + Rapidité-de-lecture-de-moins-de-260-pages = Impression-d'avoir-vécu-un-rêve-éveillé.
Bref, pour écourter cette tournure peu probable, avec le peu de descriptions retranscrites durant l'histoire et la faculté de lire ce roman de façon assez brève, cela fait penser à un rêve qui ne nous revient que par bribes sans réels détails... Là encore perturbant, la sensation -sensation qui au passage reste pour moi une découverte dans ce bouquin- est juste indéfinissable!

Sally Gardner a un style d'écriture propre à elle-même mais tout bonnement IN-CROY-ABLE! Je suis absolument sous le charme! Je découvre là encore bien des choses. Elle est juste remarquable, et ce, en tout sens possible d'exister! Elle emploie là, une langue à la fois étrange et poétique. Langue envoûtante et désarmante. Langue qui ne nous laisse aucun souffle. Aucun répit dans notre lecture. Magicienne des mots, maitresse d'elle-même et de la valse convalescente des mots, elle nous obsède, nous titille tel un prédateur chassant sa proie. Cela est plaisant, langoureux et... Les mots me manquent tant cela est magnifique. C'est du jamais vu pour ma part. Je serai capable -et je peux vous l'assurer- de lire une seconde fois ce roman rien que pour cela! Il y a tant à dire à ce sujet... Mais je préfère rester silencieuse là-dessus et vous laisse découvrir de vous-même cette beauté indescriptible!

En 256 pages, Sally Gardner a su parfaitement donner un sens aux personnages. J'entends par là, -une fois de plus- de façon Originale! Même si au final, je découvre une fois le livre fermé que je ne connais rien d'eux à part cette rébellion naissante et croissante au creux de la poitrine. On ne prend pas le temps de les connaître -ou plutôt nous n'en avons pas le temps. Cependant l'auteure nous permet de les aimer à leur juste valeur. Je me suis attachée à Standish comme à un petit frère. Celui pour lequel, nous serions toujours présents à lui susurrer des promesses voulues réconfortantes à l'oreille. Éteindre toute peur et à l'inverse allumer ce feu d'espoir en lui. L'écouter parler de ses malheurs au fil des pages m'a tout de suite touchée au plus profond de moi-même. Sauf que je ne pouvais rien pour lui... N'étant qu'une simple lectrice! Cette sensation a été des plus désagréables pour moi dans le récit de Sally Gardner. Soit n'avoir aucun pouvoir dans l'histoire.

Nous sommes plongés durant toute l'histoire dans un récit froid et sombre, qui dégage cette odeur de moisissure et de renfermé... C'est assez étrange je vous l'accorde, mais c'est un des seuls roman qui a pu me faire ressentir de telles choses! Et pourtant, cette histoire se déroule dans un monde imaginaire qualifié comme presque futuriste ou dystopique! Or, en étant réaliste il sent une grande partie du passé plus que de l'avenir.

Je tenais également à vous parler en quelques mots de la fin... Sans bien sûr vous la révéler! Si je tiens à vous parler de cela c'est que forcément il y a quelque chose à en tirer et souvent pour la même raison... Ici, dans cette histoire la fin est ouverte. Comme vous le savez déjà, les fins ouvertes ont le don de m'horripiler! Qui plus est, nous savons très peu de choses, avons très peu d'éléments concernant l'histoire elle-même, ou plutôt ce qui entoure l'histoire. C'est-à-dire l'époque exacte, ou même connaître les lieux et les évènements de l'époque... Sauf que, dans ce roman, pas un instant Sally Gardner nous en fait part! Alors, j'ai attendu longuement, espéré et attendu encore, quelque chose que je n'ai finalement pas eu. C'est perturbant mais là encore elle ne fait que viser l'Originalité! Lorsque l'on arrive aux dernières pages du roman, les questions qui dégoulinent de votre cerveau, vous vous accordez une petite pause pour réfléchir... Il ne suffit donc que de quelques secondes pour comprendre, que vous aurez droit à une fin ouverte! Et là horreur! Alors je tombe de haut, redescend de ce rêve (=cassure du rêve) et retourne dans la réalité (=désespoir, je n'ai pu découvrir la suite du rêve). Voilà ce que représente ce dont j'ai pu ressentir à la fin de ma lecture! D'une part, il fallait s'y attendre, car aucune autre fin n'aurait été possible. La mieux adaptée à l'histoire, s'entend.


En résumé, j'ai littéralement adoré ce roman plus par l'écriture et l'originalité que par l'histoire elle-même. Cela a été pour moi une merveilleuse et talentueuse découverte que je recommande à tous lecteurs, tant aux jeunes qu'aux plus âgés. Il faut avouer que cette histoire renferme certains secrets et questionnements dont seuls nous avons les réponses... La fin nous laissant un tant soit peu sur notre faim! Une Planète dans la Tête c'est une histoire qui ouvre l'imagination à un point culminant et dont les interprétations peuvent varier selon les lecteurs! Et ça, j'adore! Sous ces allures de simplicité ce roman a pour lui bien quelques complexités et là encore ce n'est qu'une question d'interprétation! Alors, en toute honnêteté je vous conseille vivement cette merveille!


 
Je tiens à remercier toute l'équipe de On Lit Plus Fort et un immense merci tout particulier à Charlotte pour ce merveilleux partenariat! :)


LA SCENE DU BAL D'HIVER DE NIGHT SCHOOL T.2: HERITAGE ECRIT DU POINT DE VUE DE CARTER! + Book-Trailer

 Photo : On vous réserve une petite surprise pour lundi ... une idée peut être ? Un indice : ça a un rapport avec Night School T.3 - Rupture !
Beau week-end à tous !

C'est en attendant, gourmands de découvrir le troisième volet de Night School, que la Collection R et C.J Daugherty elle-même, nous livrent un extrait de la scène du bal d'hiver du second tome de Night School (: Héritage). Et ce, écrit du point de vue de Carter! =D

(Cliquez sur l'image en dessous pour accéder au lien!)



En bonus, le book-trailer de Night School T.3: Héritage!

KATNISS ET CAESAR, NOUVEAU STILL DE L'EMBRASEMENT! [Hunger Games]

E.W dévoile un nouveau still de L'Embrasement! On aperçoit donc Katniss -dans sa sublimissime robe de Geai Moqueur- accompagnée de Caesar, avec comme arrière-plan, les tributs!

LES SENTINELLES DU FUTUR - CARINA ROZENFELD [Chronique]


Les Sentinelles du Futur
Carina Rozenfeld

Les Éditions Soon - Syros Jeunesse
Le 05 Septembre 2013
298 pages
 16,50 €

Quatrième de Couverture: (provisoire)
2359. La Terre est enveloppée d'une brume grise et étouffante. Il fait chaud, beaucoup trop chaud. Misère et famine sévissent partout sur la planète. Mais Elon, un jeune graçon de seize ans, continue de croire en avenir radieux. Les Sentinelles du Futur l'ont promis: l'Espoir sauvera l'humanité.

2659. Nuts, une fille du même âge, se mure dans le silence. Son frère et ses parents sont morts, sa maison rasée, sa ville en ruines. Tout n'est plus que désolation. Des extraterrestres ont attaqués la Terre.

Trois-cents ans les séparent. Et pourtant Elon et Nuts seront réunis grâce au Couloir du Temps...

Un voyage incroyable entre passé et futur pour que chacun puisse enfin écrire son présent.

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Ma Chronique...

Je ressors de ce roman avec le goût doux et sucré de l'Espoir sur la langue. Un délice qui se prolonge du premier mot jusqu'au dernier. Sentence qui perdure et nous mène sur le chemin de la dérive. Cet espoir est collé aux pages du roman, exposé de manière remarquable et inévitable. Il semble s'insinuer dans chacune des lettres que regorge cette histoire et par le simple moyen de laisser son regard s’évader sur ces dernières, c'est comme s'en imprégner sans le vouloir. Sans aucun moyen pour s'en défendre. Mais tellement bon de s'en rassasier. Bref, tout cela pour vous dire que ce sentiment d'Espoir est juste et simplement incontournable durant notre lecture... Une lecture plus qu'agréable, passée aux côtés d'Elon et Nuts, où une fois de plus la talentueuse auteure Carina Rozenfeld nous partage bien des choses!

En 2359, la Terre est littéralement saccagée par divers désastres écologiques. Pourtant, à l’Académie, Les Sentinelles du Futur font preuve d'Espoir et laissent penser que dans 300 ans, le monde sera régénéré et ce grâce à d'étranges Sphères Blanches... Elon, portant sur ses épaules un don lui permettant de deviner des faits avec quelques minutes d'avance, se retrouve à son tour Sentinelle du Futur. Il devra alors traverser le vortez temporel et rejoindre une époque où sa vie ne serait plus une vie -pour ne pas dire morte. Il rencontre l'amour et sa vie prendra alors un nouveau tournant pour le mener à un destin des plus étonnants!

Carina Rozenfeld aborde avec subtilité le lourd problème de la dégradation de l'environnement. Protéger la nature, l'apprécier à sa juste valeur, la respecter mais par-dessus tout pouvoir la conserver et la préserver le plus longuement possible! C'est son souhait, son désir le plus fort de nous transmettre cette responsabilité de haute importance. Ce pour quoi je suppose, elle a été poussée à écrire un tel roman. Aborder un sujet aussi délicat... A travers les lignes, les mots, j'irai même jusqu'à dire, à travers la ponctuation, elle nous transmet tout son amour, nous ouvre son cœur en l'espace de 298 pages. Et ce, destiné à Dame Nature. Elle y met tout son dévouement, sa volonté de bien faire les choses et je crois que c'est ce qui fait toute la beauté du bouquin. Cet amour profond et déterminé, mais également cet Espoir... Indomptable et indestructible. Bel et bien vivant qui vient nous susurrer des promesses de valeur au creux de l'oreille. En retour nous lui devons son écoute et sa considération.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Carina Rozenfeld ne nous donne pas une leçon de vie à propos de tout cela. Juste un rappel à l'ordre que l'on prend on compte ou non. Elle réussit un pari ou non. Rien de plus. Elle aura tenté de façon toujours aussi délicate et attentionnée. Elle nous plonge simplement avec douceur dans une bulle qui ne peut que lui appartenir. Nous exposant les faits, nous rappelant à l'ordre avec une insistance qui ne se définit et devine qu'au fil des pages. Elle en profite pour s'insinuer en nous, nous laisser une jolie trace de notre lecture et peut-être, réussit-elle à nous forger dans la tête son idée et sa vision qui lui est propre sur la situation critique de la Terre. Notre Terre et pas n'importe laquelle tente-t-elle de nous rappeler! L'auteure de ce roman, nous montre du doigt ce qui l'a décontenance et l’excède dans ce bouleversement climatique. Elle est juste réaliste à sa façon et comme il se doit de l'être. Et c'est idéal pour ce genre de message.

Bien sûr, tout est fictif dans son roman mais il n’empêche qu'elle sait rendre son récit le plus réaliste possible, de manière à nous démontrer que tôt ou tard si l'on ne fait rien, en voici une partie des conséquences. Les problèmes qui parachutent en avant tout... C'est un message qui est tout simplement magnifique. Bouleversant. Un message plein d'Espoir lâché dans un ciel rongé et dévasté par les désastres écologiques. Et je peux simplement vous dire que cela remue. Elle nous pousse à nous remettre en question sur un certain nombre de points. Et c'est vraiment à cet instant que l'on prend conscience de la gravité de la situation.

Dans son roman, Carina Rozenfeld en profite pour nous montrer deux mondes parallèles. Deux mondes qui malgré le temps qui l'en sépare a bien des similitudes même si une différence importante. Un monde qui croit en l'Espoir et un autre qui en ait totalement dépourvu, l'ayant perdu au fil des conséquences. L'auteure grâce à cela nous expose à quel point son message est une vérité. Cela lui permettra également par la suite de forger un message plus clair et précis dans le crâne du lecteur. En un mot: démontré. On perçoit alors mieux cette distinction des deux peuples et entre guillemets "choisir" quel état d'esprit semble le plus logique et plus approprié. Mais aussi le fait que sans Espoir il n'y aurait que du vide. L'Espoir qui fait vivre, l'Espoir qui peut bien ouvrir des portes... Bref, vous l'avez compris, l'Espoir est mis en valeur de cette façon tout le long du récit. C'est juste extraordinaire, magnifique et on étanche cette soif d’espérance. Rassasiés comme jamais une fois le livre fermé. Une énième facette du roman qui sait nous atteindre et nous toucher. Une beauté qui ne cesse de s'étendre et se déployer au cours de notre lecture. C'est pleins d’éléments tels quels qui font du récit un moment inoubliable, ancré à jamais dans notre cœur. Et ce pour quoi j'aime et adore lire Carina Rozenfeld, qui a un don tout particulier dans ce domaine de l'écriture.

En résumé, c'est un roman qui nous laisse un plein d'espoir marqué et ancré dans notre crâne... Une lecture rapide, mais qui n'est que plaisirs! On retrouve Carina Rozenfeld au sommet de son art, qui nous partage ce monde qui ne se distingue plus entre passé et futur. Nous comprenons alors rapidement que nous sommes le présent, nous lecteur. Nous qui sommes responsables du Futur. Alors en deux mots, préserver la nature est devenu un secret susurré aux creux de notre oreille durant toute notre lecture...

Je tiens à remercier mon libraire Fabien L. pour ce partenariat ainsi que les Éditions Soon!

BLOG EN PAUSE - VACANCES A LA MONTAGNE

 (Petit plus, je me suis inspirée du roman La Trace de Christine Féret-Fleury pour faire cette photo... "Partis pour de bon" écrit négligemment sur un bout de carton délavé accroché à l'arrière de la voiture et un signe de départ des familles, fière de l'annoncer...)

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Voilà, tout est dit dans mon titre de quatre mots qui se courent après... Je vous poste donc en effet ce petit article pour vous signaler mon absence! Je pars environ quinze jours en montagne à la recherche de solitude et liberté... Et comprenez bien qu'il n'y a aucun accès internet!
Là-bas, le temps n'a pas de visage et j'en profiterai pour lire dans les champs, chroniquer, écouter de la musique, jouer de la guitare, bref je pourrais bien aisément rattraper mon retard de chronique ou autres!

Alors je vous dis à très bientôt et garder le sourire aux lèvres, il se trouve que je vous réserve quelques petites surprises à mon retour! :P

Ambre :)

ANIMALE - VICTOR DIXEN [Chronique]

 
Animale
Victor Dixen

Gallimard Jeunesse
Le 22 Août 2013
400 pages
18 €

Quatrième de Couverture: (provisoire)
Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d'amour la plus terrifiante?

1832. Blonde, dix sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les sœurs l'obligent-elles à couvrir ses cheveux d'or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents?
Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu'elle s'enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscur, une part animale: il y a au cœur de son histoire un terrible secret.

Victor Dixen emporte le lecteur des pays nordiques jusqu'aux caves secrètes du Vatican, dans une réinterprétation inventive et romantique du plus intriguant conte des frères Grimm.

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Ma Chronique:


J'ai débuté ce roman les yeux bandés, sans trop savoir dans quel monde je m'embarquais... Simplement un univers issu du conte de Boucle d'Or, qui semblait pour le moins terrifiant. J'avoue avoir appréhendé le fait que cela soit justement issu d'un conte. De le voir se diversifier au fil des pages me semblait juste impossible et pourtant j'étais loin d'imaginer que Victor Dixen allait m'emporter dans sa bulle, chamboulant tout sur son passage. Des sensations extraordinaires que l'on ne peut trouver que dans cette merveille qui a su me faire vibrer et qui atteint des sommets bien plus que ce dont il ne laissait penser!

 La France de 1832, peut s'avérer des plus étranges. Un secret bien enfoui couvrant une légende d'amants maudits, un mystère étouffé par des lunettes noires. Blonde sait qu'une terrible histoire plane sur elle, tissée par les années rester cloitrée dans ce couvent nommé Saint-Ursule. Elle cherche alors à fuir cet enfermement et se mettre en quête de réponses à ses tourments. Elle se découvrira alors sous un aspect qui peut bien lui coûter sa vie...
Victor Dixen a su magnifiquement bien revisiter le conte de Boucle d'Or... En restant totalement fidèle au récit des Frères Grimm, il a exploité des terres inconnues de tous, nous révélant une face obscure et dangereuse de ce conte si innocent. Il a su faire d'un conte pour enfants, un roman à la fois terrifiant et bouleversant pour les plus grands. Il sait simplement servi pour base de cette affabulation et à partir de cela en a fait quelque chose d'incroyable. Un univers foisonnant d'imagination, mais qui reste à l'esprit du lecteur une réalité. Car Victor Dixen a réussi à donner à son roman un réalisme incroyable, qui nous reste comme ancré dans la tête. C'est un fabuleux conteur, qui nous mène par l’intermédiaire de simples lettres dans un monde d'ours-hommes rejetés par la race humaine. A chaque pages tournée, je me remettais en question, ne sachant point si l'on me susurrait une face cachée et obscure de Boucle d'Or au creux de l'oreille ou que je ne faisais que lire un enchevêtrement intelligent de mots qui résonnaient comme des susurrations à l'oreille. Cela ne faisait aucune différence pour ma part. Tout cela pour vous dire à quel point l'auteur de cet ouvrage est exceptionnel! Je suis charmée par son travail, en admiration et extase totale! Qui plus est, son roman n'est qu'un pari réussi à propos de réinventer l'histoire qui s'avère terrifiante de Boucle d'Or. Un pari qui aurait très bien pu échouer, un pari risqué mais j'insiste: réussi à la perfection! La plupart des ingrédients de la recette sont là, bel et bien présents formant un amalgame remarquable!

Comme je vous l'ai déjà dit plus haut, nous suivons un monde renfermant à la fois ours-hommes et humains... Mais dont ces premiers sont rejetés par ces derniers. Je ne sais pas si tel était le but de l'auteur, mais il se trouve que son récit reflète parfaitement les rejetons de toutes sociétés, actuelle ou non. Il en profite donc pour nous montrer à quel point la race humaine peut être détestable et ignoble, montrer ses défauts qui ne persistent pas à ses yeux. Alors, on comprend rapidement que c'est un défaut qui ne dépend pas de l'époque, mais qui dure et perdure à travers le temps. Comme un combattant invincible et éternel. Un combattant qui trouve sa place principalement en temps de peur, profitant de cet instant pour s'insinuer dans l'espèce humaine et faire de cette peur une rage incontrôlée et inquiétante. C'est lorsque l'Homme se découvre impuissant face à quelque chose qui se doit inconnu, que le dit-combattant pousse les humains dans la crainte et l'angoisse, et pour donc finir dans l'acharnement. Tout ceci n'est qu'une interprétation parmi tant d'autres, et c'est ce qui, je crois est vraiment magnifique dans ce roman. Le fait que chacun puisse s'y reconnaitre. Que chacun puisse faire sa propre interprétation du roman et y trouver sa place. D'où le fait que ce roman atteint bien des sommets... Derrière ce roman jeunesse se cache pleins d'aspects littéraires qui ne demandent qu'à être réfléchis. Ce n'est pas le genre de roman qui, une fois lu, prend la poussière sur la bibliothèque... C'est tout autre chose, bien plus qu'un simple roman jeunesse! Le genre de bouquin qui a la fâcheuse tendance de rester sur le chevet un peu plus qui ne devrait l'être. Celui qui nous appelle et nous attire, nous incitant ou plutôt nous poussant à réfléchir sur sa physionomie interne... Et ce toujours et encore, pendant longtemps. C'est comme une plaie au cœur qui ne veut se résoudre à se refermer. Car je n'ose vous dire combien c'est difficile de fermer ce livre, de s'en détacher. Nous sommes la plaie, il est le scalpel. Et chaque fois que nos yeux se posent sur lui, il nous fractionne une énième fois notre organe le plus cher. Ainsi fonctionne Animale...

Je tenais également à parler du sentiment de la peur qui hante ce bouquin... Un élément auquel on ne peut passer à côté, un élément essentiel à l'histoire, car sans peur Animale ne serait pas Animale. Victor Dixen est un génie tout simplement! En plus de revisiter le conte des Frères Grimm, il revisite sous toutes les sauces ce sentiment haletant qu'est la peur. Je ne puis vous dire comment cela est possible, mais la peur est omniprésente dans ce roman sans pour autant sans lasser. On la voit se développer, se transformer au fil des pages. Elle ne reste jamais la même au cours de notre lecture, se présentant sous différents aspects à chaque fois. C'est très étonnant et ce n'est qu'en ayant fermé le livre que je m'en suis rendue compte. D'abord la peur de l'inconnu vient ensuite la peur de la perte, etc. Une sensation juste incroyable, et qui pour ma part est du jamais vu!
Alors, Victor Dixen si jamais vous lisez ces mots, sachez une chose je vous tire mon chapeau très très bas (même si bon, je vous avoue ne pas avoir de chapeau sur la tête). De vous lire n'a été que plaisir et découvertes stupéfiantes qui ne m'ont pas laissé indemne. Et j'en suis très reconnaissante. Je vous admire pour ce travail, où tout semble avoir une place dans ce destin des mots. Tout et dans la perfection. Pour moi, la perfection n'existe pas, et pourtant je vous offre une parenthèse et dépose votre nom dedans.

Durant notre lecture nous suivons donc Blonde, héroïne de l'histoire qui est pour le moins attachante. Elle m'a littéralement conquise. Pleine de bravoure, elle est surprenante même et surtout dans les instants les plus critiques de l'histoire. Elle semble être née pour cela, née pour être protagoniste d'un récit bouleversant. Là encore, ce n'était que plaisirs de la suivre, d'écouter nous narrer ses doutes, ses craintes et son ressenti face à telle ou telle chose. Nous sommes tellement plongés intensément dans ce conte revisité que nous avons l'impression d'être cette petite Blonde. Blonde, si fragile de l'extérieur, mais si courageuse mentalement parlant. C'en est tellement touchant. On la suit sous toutes ses facettes, cette jeune fille effarouché qui connaît pleinement la crise d'identité. Elle se découvre comme on la découvre au fil des pages. Partagée entre Ours et Homme. Elle ne sait plus qui elle est. Ce qu'elle est. On s'éprend à son égard, on voudrait la prendre dans nos bras, la réconforter et lui dire que tout va bien. Mais nous sommes confrontés nous-même dans ce désir de se connaître. Alors chacun affronte ses démons, ou plutôt les démons que l'on partage avec elle. On ressent chacun des mots laissés par Victor Dixen spur ces pages blanches. On les reçoit de plein fouet, en pleine face, et nous font l'effet d’une gifle amère. Des sentiments des plus contradictoires et des plus oppressants... Bienvenue dans le monde de Blonde. Monde indescriptible, mais en un mot abscons. Un monde qui cache bien des secrets...
Nous nous attachons également à Gaspard, jeune homme capable de tout pour plaire à Blonde. Il fait preuve lui aussi d'un courage remarquable, qui sait nous décontenancer. Mais l'amour n'est-il pas plus fort que tout le reste? Accompagné de Maître Gregorius, il découvrira alors la clef du secret, un indice des plus précieux qui pourrait bien sauver la peau de sa bien-aimée Blonde...
Les protagonistes principaux sont une bouffée d'oxygène dans ce monde obscur et terrifiant.

En résumé, je suis sincèrement tombée de haut, dans le sens positif du terme. C'est un roman surprenant, qui a chaque tournant de pages, nous révèle bien des surprises! Des surprises hétéroclites, qui peuvent s'avérer des plus pragmatiques dans le récit, bref à partir de ce moment-là, vous pouvez être sûr d’avoir plongé dans les ténèbres d'Animale! Je pense bien que c'est un roman qui ne sera pas au goût de tous, mais par ces diverses interprétations possibles, il sera capable d'amener à lui des heureux! Je conseille donc vivement ce roman pour tous les grands amateurs de Fantasy, mais également à ceux qui sont curieux de découvrir le conte de Boucle d'Or revisité par Victor Dixen de façon absolument incroyable! Alors n'ayez crainte et plongez dans cet irrésistible roman dont vous ne saurez lâcher qu'une fois abreuvés de son âme...


Un immense merci à Charlotte ainsi qu'à toute l'équipe On lit plus fort et sans oublier bien sûr le merveilleux Victor Dixen pour ce partenariat!

LES NOUVEAUTES BLACK MOON 2013: SEPTEMBRE - DECEMBRE



Héhé! La Collection Black Moon, nous dévoile ses prochaines parutions de Septembre - Décembre 2013! Génial, non? =D ♥
(Juste, j'ai remis certains des romans que j'avais déjà présentés...)

 

 




Les Black Moon Thriller:

 

Les Black Moon Nouvelles:






Les Hachette Romans & Autres:






Livres de Poche Jeunesse:


LA 5e VAGUE - RICK YANCEY [Chronique]

 
La 5e Vague
(The 5th Wave)
Rick Yancey

Robert Laffont - Collection R
 20 Mai 2013
 608 pages
18,90 €

Quatrième de Couverture:

1re Vague : Extinction des feux.
Vague : ferlante.
3
è Vague : Pandémie.
4
è Vague : Silence.
À l'aube de la 5e Vague, sur une autoroute sere, Cassie tente de Leur échapper...Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescas.Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu'à ce qu'elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envtant, ce garçon pourrait bien être son ultime espoir de sauver son petit frère. Du moins si Evan est bien celui qu'il prétend...
Ils connaissent notre manre de penser.Ils savent comment nous exterminer.Ils nous ont enle toute raison de vivre.
Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir...

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Ma Chronique...

C'est LE roman de l'année. La Bombe. La Tuerie. Bref, le genre de bouquin qui après sa lecture ne vous laisse pas indemne. Destructeur. Ravageur. Déchirant. Bouleversant. Tant d'émotions contradictoires en 608 pages. C'est un véritable coup de cœur pour ma part, que j'ai littéralement adoré, dévoré, abusé... Il y a tant de chose à dire de ce boucan, tant de chose à retranscrire dans une même chronique que je pourrais en parler pendant des heures. Alors je vais tenter de minimaliser tout cela et n'en faire ressortir que l'essentiel!

La 5e Vague, c'est un roman qui aborde avec subtilité le sujet d'un monde changeant. Un monde littéralement ravagée par des envahisseurs imposants. On suit alors plusieurs protagonistes qui nous partagent ce bouleversement apocalyptique, leurs secrets et doutes face à cela. Principalement Cassie, 16 ans qui se voit se transformer au cours de 4 Vagues... Bien différentes, mais toutes destructrices et affligeantes. Elle cherche alors à retrouver son jeune frère Sammy, qui a été déporté par un groupe de soldats. Elle se lance dans une quête où elle se découvrira d'elle-même et fera une rencontre qui pourra bien lui être d'une grande utilité... Tout comme l'opposé!

Sachez une chose, La 5e Vague atteint des sommets et fracasse TOUT sur son passage. C'est un roman qui frôle la perfection -car pour moi la perfection n'existe tout simplement pas!-, frôle le génie, et je pense que l'on ne peut aller au-delà de cela: le Summum (avec un beau "S" majuscule). Tout jusqu'aux moindres détails est réfléchis, fait de façons à nous marquer au fer rouge. Ce sont des brûlures déchirantes qui restent intactes, même une fois le livre fermé. Non. Ce ne sont pas des brûlures sur la peau. Mais au cœur. Imaginez-vous quelques instants avec de vilaines ecchymoses sur le cœur... Mais bien sûr Rick Yancey n'a pas fini de nous torturer! Il nous anéantit physiquement, psychologiquement, comme si une partie intérieure de notre corps se déchirait, se fendait en un craquement immonde. Un cri de douleur lâché dans un ciel apocalyptique. Durant tout le long de notre lecture, on souffre et subit cette douleur affligeante de l'auteur. Comme si, de la manière la plus logique qu'il soit on dépendait de ce mal-être. Le seul souci, c'est que si l'on se permet d'exprimer sa douleur d'une quelconque façon, il faut s'attendre simplement à recevoir une nouvelle ruée de coups, qui nous frappe en pleine poitrine. Et là, souffle coupé pendant un certain nombre de pages. Diriez-vous j’exagère? Sans doute un peu... Mais je ne suis pas loin de la vérité!

Rick Yancey est tout simplement incroyable dans son rôle d'écrivain. Je suis en totale admiration devant son travail plus qu'époustouflant. De la manière la plus incroyable qu'il soit, il nous fait ressentir tous ces divers flots d'émotions avec une violence tellement réelle et hors du commun. C'est une sensation indescriptible, mais qui reste délicieuse bien que douloureuse. Chaque parcelle du bouquin nous traverse, nous percute de plein fouet. Autant bien les mots que la ponctuation. Bref, tout ça pour vous dire que tout a une place bien précise dans son roman de manière à nous pousser en haut de la falaise. Et pour finir... En tomber. A partir de ce moment, on ne réfléchit plus. Rick Yancey nous a dit "saute". On saute. Et là, tout notre corps est en alerte. La douleur, toujours la douleur qui se répercute, jusqu'à percer notre âme. La peau écorchée à vif. Le sang qui coule. Sans oublier la perte de conscience. Mais ce n'est pas cette simple perte de conscience qui arrêtera notre très cher Rick! Non, bien au contraire il en profitera pour continuer, s'insinuer en nous et nous pousser dans nos propres retranchements. Même durant cette déconnexion, on reste toujours dépendant de la souffrance. C'est à cet instant que, ce n'est plus le physique, mais le mental avec lequel s'amuse l'auteur. Nous devenons dès alors, simple objet dans ses mains. Un objet manipulé, d'une facilité à contrôler hors norme. Et ce, à partir du moment où il arrive à toucher un point sensible. Le point sensible qui nous fait basculer dans une spirale discontinue, nous laissant un jet brûlant d'acide dans la bouche. Il ne perd pas son temps qui plus est! Pour ma part il a su m'atteindre dès la première ligne. J'ai tout de suite compris que cela serait fini pour moi... Jusqu'au dernier mot.

Il semblerait toutefois, qu'il ne prend pas un simple malin plaisir à nous faire endurer tant de souffrance. Juste un message d'avertissement. Une façon bien à lui de nous "remettre la tête sur les épaules", autrement dit, nous "remettre les esprits en place". Me diriez-vous: "mais quelle drôle de façon!". Je ne pourrais vous contredire. Cependant, je n'arrive pas à trouver de meilleure manière qu'il soit. Certes, la gifle est plus que désagréable, mais au fond, elle a une telle puissance, une telle capacité à nous faire réfléchir, que s'en est déconcertant! Et hop! le tour est joué. Réussite pour Rick Yancey. Il nous a vaincu de manière odieuse, déplaisante, mais jamais je n'ai ressenti cette joie de perdre. Elle si bonne, qu'au final, il y a une égalité des deux côtés: auteur comme lecteur. La joie de perdre, de gagner le plaisir de cette défaite. De gagner le droit d'être remis sur le bon chemin. Je ne sais pas trop si vous me suivez sur le coup et si surtout vous voyez ce dont je souhaite vous faire comprendre... Mais quand je vous dis que tout est réfléchi, travaillé et approfondis de façon juste incroyable, et bien je ne pense pas me tromper! Ceci n'étant qu'une des nombreuses manières de l'auteur. Simplement, Rick Yancey, va droit au but. En nous renversant au passage. Et c'est cela qui est fabuleux, où toute la beauté du roman réside.

Nous sommes tellement happés dans l'histoire, tellement contraint à croire à toutes ses affabulations qui sont elles-mêmes tellement réelles, que l'on se retrouve une fois de plus entre les mailles du filet de Rick Yancey. Mais oui, quelle simplicité évidente! Je n'ose compter le nombre de fois, où lorsque je relevais la tête du roman -et là, ne riez pas!- j'avais sincèrement cette fâcheuse impression d'appartenir à ce monde apocalyptique. Je pensais être en danger avec cette sensation plus que désagréable de ne plus pouvoir rêver. Juste assumer et endosser ce rôle déplaisant. C'était étrange, totalement décalé je vous l'accorde. Même cette peur, que l'on retrouve collée sur chaque page du roman, restait là, omniprésente à me surveiller de son regard noir et acerbe. Cette peur m’étouffait, me rongeait et pourtant je n'étais plus dans l'histoire! Il ne suffisait qu'à me rappeler par moi-même à l'ordre, me rassurer et me prouver que rien de tout cela n'existait. C'était carrément dingue! Je n'avais jamais vécu cela auparavant dans un quelconque livre, mais d'aller jusqu'à ce point là! Un réalisme d'abord perturbant puis totalement crédible, c'est du jamais vu pour ma part! Non, franchement Rick Yancey est un génie!

Parlons maintenant des personnages... Là encore, il y a tellement à dire que l'on ne sait plus où donner la tête! Comme je vous ai dit plus haut, le réalisme est exposé de manière évidente, de façon à trouver sa place dans ce monde en l'espace de quelques mots. Et je pense, que Rick Yancey a avant tout joué sur ses protagonistes. Ils sont tellement humains, déterminés que cela fait du récit, une réalité. Ils ont été crées pour que justement on s'attache à eux, les aime, partage leur point de vue, leurs doutes, leurs émotions et sentiments. Mais, ce qui est le plus touchant est le fait que l'on suive des protagonistes transformés par les circonstances. Simplement, ce fait de prendre conscience que l'être "humain s'adapte à son environnement" (là je ne fais que paraphraser le livre). Lorsque j'ai vu cette phrase, je suis tombée de haut. UNE phrase. Juste UNE. Celle-ci. Celle qui résume clairement l'un des nombreux messages que nous a décerné Rick Yancey. C'est ce que j'appellerai la symbolique du roman. Car si l'on regarde de plus près La 5e Vague... C'est quoi? Et bien justement, des humains transformés par les circonstances s'adaptant simplement à un environnement apocalyptique.

Nous suivons donc Cassiopée, que nous découvrons d'abord sous son petit nom de Cassie... En un mot, elle est tout simplement épatante. J'ai vraiment pris le plaisir de la suivre à chaque instant de sa conquête. Elle est incroyable, admirable, forte et dégage une telle puissance et un tel courage, que l'on se prend à chacun de ses actes. J'entends par-là, on s'émerveille devant tout ce qu'elle fait ou aurait pu toucher! C'est une sensation indescriptible, mais bel et bien incroyable!  On l'admire devant tant de volonté de bien faire les choses, devant le fait qu'elle ait autant de cran face aux moments les plus critiques de l'histoire. Elle est là, réelle à nous susurrer au creux de l'oreille, ses soucis, ses pensées, nous faisant part de ses actes héroïques, de toute sa détermination... C'est merveilleux et on la suit, toujours et encore avec cette envie de tout savoir. Avec cette envie de la soutenir jusqu'au bout de ses désirs. Mais je crois, que le plus merveilleux restera le fait, que chacune de ses pensées, chacun de ses sentiments éprouvés face à telle ou telle chose, se fait ressentir, se fait connaître. Nous ne sommes plus nous. Nous sommes juste Cassie. Cette jeune fille extraordinaire...

Ce livre se partageant en plusieurs points de vue, nous suivons également Evan. Protagoniste mystérieux, qui a su longuement me remettre en question à son propos. Je termine ce premier tome sans n'avoir une réelle opinion sur son personnage. On peut dire que l'auteur sait faire durer son côté impénétrable! C'est une sensation assez perturbante durant toute notre lecture, car pareil à Cassie on ne sait à qui se fier. Et je vous avoue que c'est absolument troublant de savoir que même en ayant terminé ce premier opus, La 5e Vague reste un mystère sur de nombreux points! On retrouve donc une certaine oscillation qui nous pousse à l'adorer comme à le haïr... Et encore une fois, ce en l'espace de quelques lignes! Surprenant!
Nous suivons aussi le personnage de Ben Parish qui est pour le moins très intéressant à suivre! C'est d'ailleurs l'un des protagonistes qui nous permet d'entre-apercevoir, à quel point le monde a changé. Et c'est à cet instant que l'on découvre que l'humanité s'adapte simplement aux circonstances... A la fois choquant mais vrai. Une énième réalité que nous laisse transparaitre Rick Yancey.
Je vous avoue m'être également attachée à un Ours en Peluche! Car même si il ne parle pas, son vécu a toute son importance! On apprend toujours un peu plus grâce à lui. Des actions passées qui se sont déroulées avant ce bouleversement, nous permettant de nous plonger dans les souvenirs de l'ancienne Cassie ainsi que de sa famille. De cette façon l'auteur fait de temps à autre un parallèle du présent au passé et je vous l'accorde, c'est génial!

En conclusion, je ne pense pas avoir à vous dire de lire ce roman. Car il se trouve qu'à l'instant où vous lisez ces mots, vous l'avez déjà dans les mains, ou simplement déjà lu. Ou que vous l'avez commandé et qu'il ne tarderai à vous parvenir... Bref, je ne sais pas. Cependant, je sais que je n'ai pas besoin de vous dire "lisez, lisez encore et toujours". Non, car cela vous le savez déjà! Et que malgré tout, vous ne saurez résister à cette tentation. Sur ce je vous souhaite une très bonne lecture!
 


DE NOUVELLES IMAGES DU TOURNAGE DIVERGENT!

 
(Ma chronique du livre: ICI)
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Voici de nouveaux clichés qui nous ont été dévoilés par Entertainment Weekly... Tout droit sorties du tournage Divergent!
Personnellement j'adore!


 

 

 

DIVERGENT

DIVERGENT

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DIVERGENT

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First Look, Divergent

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SHAILENE WOODLEY stars in DIVERGENT


 En plus, je vous laisse visionner un Behind-The-Scenes où l'on peut apercevoir les deux personnages principaux: Tris et Four (Quatre)! Cependant, étant une vidéo dite exclusive, on peut la voir que sur FB, donc suivez le lien: ICI

SORTIE DVD/BLU-RAY SUBLIMES CREATURES!

Voici la date de sortie du DVD/BLU-RAY Sublimes Créatures et toutes les infos nécessaire de l'objet!
En résumé, c'est donc le 3 Juillet que sort le COMBO DVD + BLU-RAY au prix de 24,99 € et le DVD à 19,99 €.

LES NOUVEAUTES BLACK MOON ET AUTRES ACTUS!

Je vous laisse découvrir la couverture du second tome d'Enclave ainsi que la couverture du roman La Partition de l'auteure Divergent! :D J'ai hâte de la lire, même si c'est un roman signé comme nouvelle dans la Collection Black Moon!


 
 Enclave, T.2
Ann Aguirre

Hachette - Collection Black Moon
14 Août 2013
XX pages
16 €

Quatrième de Couverture:
[Attention! Spoilers si vous n'avez pas lu le précédent tome!]
 La vie de Trèfle a bien changé. Dans l’enclave, elle était une chasseuse, forte et combattive, indispensable à la survie de la communauté. Pourtant, à Salvation où elle s’est réfugiée avec Del, son partenaire de chasse, elle n’est plus qu’un fardeau. Et pour ne rien arranger, Del prend ses distances. Mais aux alentours de la petite ville tranquille, le danger rôde. Les Monstres ne sont pas loin. Et ils sont de plus en plus intelligents. Ils attendent. Ils ont un plan. Le combat approche. Bientôt, Trèfle va retrouver une raison de vivre.

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 La Partition
Veronica Roth

Hachette - Collection Black Moon
11 Septembre 2013
XX pages
 XX €

Quatrième de Couverture:
 Par l’auteur de Divergente, La partition est un mélange de musique et de science fiction qui nous raconte l’histoire de Darya.
Darya a sept ans lorsque son père découvre qu’elle a un don particulier : une ouïe exceptionnelle qui lui permet de recueillir les chants de vie et de mort de chaque être humain et d’en rejouer la partition. Un an plus tard, elle intègre la prestigieuse école des « Entendeurs » en mémoire de son père, décédé suite à l’attaque d’une bio-bombe. Fuyant le domicile familial désormais constitué de sa mère alcoolique et de sa grande sœur psycho-rigide, Darya réussit avec succès sa formation. À la veille de la pose de l’implant rouge ou noir qui déterminera le reste de sa vie, Darya est confrontée au pire des dilemmes. Choisira-t-elle d’écouter les chants de vie ou les chants de mort.

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Et pour finir, un concours nous est proposé par la Collection Black Moon... (Cliquez sur l'image pour accéder au concours!)

 Grand concours Sublimes Créatures